« On me doit » et le besoin d’utopie

« On me doit », cette expression semble vouloir régenter une bonne part des rapports sociaux. Son corollaire, la victimisation (et la déresponsabilisation qui en découle), provoque en retour une fragilisation et un recul de la solidarité. Les rapports sociaux régis par l’utilitarisme (la recherche de son seul intérêt personnel qui devrait profiter à tous) participent au délitement du lien social.

Pourtant interrogez les personnes autour de vous et vous constatez que nombre d’entre-elles partagent ce constat, le regrettent voire en souffrent. C’est la raison pour laquelle l’utopie –en tant qu’horizon vers lequel nous nous dirigeons – que représente le don appliqué aux relations et à l’éducation (à travers l’être-ensemble et la relationnalité), mérite plus que jamais d’être sollicité pour témoigner qu’un avenir différent est possible.

Prochaine chronique le 04/11/17

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.