Le don est-il conciliable avec l’autorité (1/3)

  1. La position d’autorité crée une asymétrie dans les rapports entre les personnes. La qualité de la relation n’en est pas altérée lorsqu’elle est placée sous l’égide du don, à condition de respecter quelques principes.

Garant du cadre, de la mission, de l’objet qui réunit les personnes, le détenteur de l’autorité assume un pouvoir de décision, voire de sanction. Pouvoir qui lui a été délégué par le groupe et/ou par son statut. Pour nécessaire qu’elle soit notamment lorsqu’il faut trancher et décider, cette délégation ne suffit pas à elle seule. Pour éviter le piège de l’autoritarisme, lequel contraint à la soumission, le détenteur de l’autorité doit d’une part, s’imposer à lui-même ce qu’il exige des autres, d’autre part, faire preuve à l’égard des personnes et entre les personnes de la plus grande intégrité afin de garantir la « justesse » des relations.

Prochaine chronique (2/3) le 26/11/17

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