Accueillir les blessures par une juste proximité plutôt qu’une bonne distance

Ne nous contentons pas d’être à la bonne distance pour n’en retenir souvent que le second terme. Préférons chercher dans un ajustement continu avec la personne, une juste proximité, qui autorise l’expression d’une sensibilité, qui ne considère pas comme un mauvais positionnement professionnel le fait d’être ému, touché, affecté par la personne. Comment en effet se rencontrer si la relation se limite à une prestation de service déshumanisée ?

Il n’est pas de relation éducative sans un engagement affectif porté vers la recherche de l’étayage fiable qui permettra à la personne d’engager un processus de reconnaissance et d’ancrage identitaire (Don et bientraitance : mobiliser les ressources fragiles, p 111 et suiv.).

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