8/ de l’exonération à la réconciliation : le pardon

Avec le temps et l’étape du pardon, il ne s’agit plus seulement d’expliquer et de ressentir, mais de lâcher prise pour éprouver puis d’affronter un retour sur soi pour discerner : le pardon rappelle et réaffirme que l’humanité – donc mon humanité – est et restera première sur la blessure, l’offense, la violence, la négation de l’autre, le meurtre : « Je te pardonne en te disant que tu n’as pas tué mon humanité et je t’invite à retrouver la tienne », telle est la signification profonde du pardon. Autrement dit je refuse de te réduire à ton inhumanité et en ce sens je m’inscrit dans une démarche de don agonistique – la confrontation domine -. Par ce geste dès lors qu’il est authentique et c’est là que se situe la plus grande difficulté, je reçois en retour la confirmation de ma propre humanité qui s’en trouve renforcée.

Prochaine chronique le 28/09

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