Il est heureux que le désir ne puisse être comblé, car il pousse à la vie. Plus il s’exprime, plus il s’étend, s’enrichit, nous enrichit. Le désir a ceci de paradoxal que c’est parce qu’il ne peut se combler qu’il est. Assouvir le Désir est impossible, nous sommes marqués du manque, irrémédiablement. Ce manque est une loi fondamentale qui contribue à faire de l’homme ce qu’il est, un être relationnel que nous caractérisons par le triptyque suivant : « Je cherche l’autre pour vivre et advenir à moi-même, l’autre me cherche pour advenir à lui-même, nous nous trouvons dans ‘’l’espace du Nous de la rencontre pour advenir à notre humanité’’ ».
Prochaine chronique le 22 mars Le désir confondu avec le besoin.