La confiance est un mouvement en deux temps, il faut tout d’abord l’initier. Pour oser la rencontre, il nous faut chercher toutes les occasions qui nous aideront à faire émerger cette confiance. Lors d’un accompagnement socioéducatif, mais aussi au sein d’une équipe de tavail ou dans une pratique de management, il arrive que nous n’ayons d’autre choix que de tenter la confiance pour éviter que la méfiance sinon la défiance s’installent.
Prendre le risque de la rencontre sans naïveté, c’est bien sûr poser des gestes qui la signifient, mais c’est également –et je voudrais insister ici- s’appuyer sur les gestes posés par l’autre pour y chercher les interstices qui lui permettront peu à peu et en retour de s’autoriser à faire confiance.
Car bien souvent celui qui ose la rencontre doit aider les personnes à renouer le fil rompu de la confiance, qu’elles ne peuvent plus et/ou ne savent plus et/ou n’osent plus donner. La confiance est alors un appel adressé à l’autre pour jouer le jeu du lien au travers du donner, recevoir, donner à son tour.
prochaine chronique le 05/07 : consolider la confiance