5 indicateurs simples pour questionner la qualité du climat de travail et évaluer les pratiques managériales.
Un management (que j’appelle « virtuel ») qui réfléchit de son côté et demande ensuite à son équipe d’appliquer ses décisions.
L’absence d’instances de co-construction, empêchant que se déploie l’intelligence collective
Une individualisation des relations de travail, qui renforce un management par le stress et appauvrit l’élaboration collective.
Des dirigeants qui confondent l’émulation autour d’un projet avec la mise en concurrence des salariés,
Une culture managériale qui exclut le principe même que la relationnalité soit possible au sein d’une équipe de travail. Autrement dit, un management qui n’imagine pas que des relations puissent s’organiser autour d’un dialogue authentique ayant comme socle les composantes du don (donner, recevoir, libre obligation, défi dans le lien, réciprocité d’engagement, confiance, sollicitude, relance constructive, équilibre entre souci de l’autre et attention à soi…).
Ces indicateurs d’apparence simple, renvoient à des notions développées dans deux ouvrages complémentaires : Don et bientraitance : mobiliser les ressources fragiles de Ph Poirier et Le changement organisationnel dans les institutions sociales et médico-sociales de Michel Foudriat. Nous organisons une table ronde conjointe le mercredi 06 juin 2012 (en fin d’après-midi à l’EFPP 22 rue cassette 75006 Paris –heures précises données ultérieurement)